Dans cet article de synthèse, les auteurs ont examiné différentes études (à la fois in vitro - du latin signifiant « sous verre », se référant à la recherche en dehors de l'organisme, dans de la verrerie de laboratoire, in vivo - du latin signifiant « au sein du vivant », se référant à la recherche sur l'organisme vivant, et des études épidémiologiques - des études au sein et entre des groupes de population) qui se sont penchées sur les effets potentiels de l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (CEM-RF) sur le cerveau humain, et plus spécifiquement les signaux Wi-Fi.
Cet article donne un bref aperçu des conclusions et recommandations actuelles des organisations internationales d'experts, en mettant l'accent sur l'exposition à la technologie Wi-Fi d'appareils situés à l'intérieur des bâtiments. L'analyse des auteurs porte sur plus de 100 études in vitro, in vivo, épidémiologiques et d'évaluation de l'exposition. Seule une petite partie des articles de recherche publiés fait référence aux effets « réels » des technologies Wi-Fi sur la santé des enfants, en raison de leur disponibilité limitée. Les résultats des études sur les animaux sont rarement entièrement transposables à l'humain.
Les auteurs de l'étude concluent qu'il n'existe de preuves que pour les effets thermiques, mais que l'exposition au Wi-Fi n'est pas suffisante pour provoquer ce type d'effets. Ils soulignent également que pour les effets non thermiques, les preuves scientifiques sont insuffisantes et incohérentes. La législation et les lignes directrices actuelles sont conçues pour éviter les effets thermiques. Leur conclusion générale est que, jusqu'à présent, il n'existe aucune preuve convaincante d'effets néfastes sur la santé résultant de l'exposition au Wi-Fi.
