Néanmoins, cette étude présente certaines limites dans sa conception expérimentale. Par exemple, aucune information n’a été fournie concernant la valeur de rayonnement, mieux connue sous le nom de débit d’absorption spécifique ou DAS. Il s’agit d’une valeur indiquant dans quelle mesure l’échantillon absorbe l’énergie du rayonnement. En outre, les informations fournies sur le système d’exposition et les conditions de contrôle étaient insuffisantes. De plus, les tests n’ont pas été réalisés en aveugle, ce qui pourrait entraîner un changement (inconscient) chez les chercheurs lors de l’analyse ou de l’exposition des échantillons, ce qui pourrait à son tour fausser les résultats. En outre, les mesures de température corporelle n’ont pas été effectuées directement sur les rats, de sorte que les phénomènes liés à la chaleur ne peuvent être exclus.
Il est important de noter que cette étude a été réalisée sur des rats et que les résultats ne peuvent pas être directement appliqués aux humains. Cependant, elle apporte de nouvelles hypothèses importantes à explorer dans la compréhension des effets possibles du rayonnement 5G sur notre physiologie et peut nous aider à poursuivre nos recherches sur la sécurité de cette technologie.